téléphone

Publié le par Oana

Lou a appelé.
Etrange dualité. J'étais à la fois très surprise tout en trouvant ça normal, très heureuse bien qu'embarrassée, pleine de volonté à l'idée d'être près de lui, mais de flemme aussi. J'avais envie qu'il me raconte sa vie, qu'on reste tous les deux pour toujours de chaque côté de notre combiné, jusqu'à ce que je sache tout de lui, que toute la moelle de son existence coule en mes veines. D'un autre côté je voulais que cette conversation finisse au plus vite, de peur d'un blanc, et pour avoir le temps de se revoir demain.
Cette dualité est le reflet de mon amour : je l'aime, mais je ne peux lui avouer, j'éprouve une infinie tendresse, que je n'ose guère assouvir. Je l'aime, puis je le déteste, lui et son amitié bienveillante. Je ris et je pleure. Mais je ne sais ni rire ni pleurer. Alors je reste là, très calme, plus tourmentée que jamais.

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